Peur de l’abandon : “J’ai peur qu’il me quitte”

Vivre dans l’angoisse perpétuelle de la rupture amoureuse ne consolide pas la relation amoureuse, bien au contraire. La peur de l’abandon parasite et surtout paralyse le couple, dont l’histoire n’avance plus. Entre la peur de la solitude, du rejet ou l’incapacité de certains et certaines à croire au bonheur, cette peur de l’abandon dans le couple est souvent le déclencheur de disputes dans le couple ou de jalousie dans le couple qui peut-être parfois une jalousie maladive.

Des femmes, concernées par ce mal être constant, ont accepté de raconter leur histoire.

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TROP BEAU POUR ÊTRE VRAI

C’est par exemple le cas de Julie, 37 ans, pour qui l’amour n’a jamais été un long fleuve tranquille. « J’ai longtemps ramé avec les hommes, confie-t-elle pour commencer. Chacune de mes histoires apportait son dénouement sordide et déprimant. Et moi je m’empêtrais à essayer de comprendre – parce qu’évidemment, si ça ne marchait pas c’était de ma faute…  »

Mais tout a changé quand elle a rencontré Jean. « Je l’ai vu débarquer sur son cheval blanc mais, même si la magie a tout de suite opéré, j’ai décidé de brandir mon bouclier pour guetter l’arnaque qui allait forcément arriver », continue-t-elle. Après deux ans de vie commune, la trentenaire continue de la guetter. Même après tout ce temps, elle n’arrive pas à prendre confiance. « Je m’attends toujours à recevoir un coup de couteau dans le dos. Comme si j’allais me réveiller et réaliser que cette histoire n’était qu’un rêve, parce que cette perle dans ma vie, c’est trop beau pour être vrai », craint-elle.

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Je pense aussi que je suis terrifiée par la sensation de devenir dépendante. Au fond, par-delà la mauvaise estime de soi, il se joue aussi quelque chose de l’ordre du rapport de force

 

Pire que tout, elle a peur aussi que Jean finisse par réaliser qu’il est trop bien pour elle. « Il a beau essayer de me rassurer, j’ai encore cet amer sentiment d’illégitimité. J’essaie de ne pas trop lui montrer combien je suis jalouse et secrètement persuadée qu’il va, un jour ou l’autre, me quitter pour une fille plus belle, plus intelligente… »

Ce manque de confiance en soi a démarré dès la première année de leur histoire : Julie a rivalisé d’imagination pour paraître telle une femme parfaite. « Je me relevais la nuit pour me maquiller en douce et paraître belle au réveil. Je m’inventais des amis et m’éloignais d’autres personnes, pour lui. J’ai fini par craquer et demander de l’aide à un psy », confie-t-elle, aux bords des larmes.

Si le fait d’abord ses complexes était douloureux pour la jeune femme, il était urgent pour elle de comprendre d’où venait cette peur. « Aujourd’hui, malgré mes doutes qui sont toujours là, j’arrive à formuler mes envies, mes goûts, même s’ils sont parfois aux antipodes de ceux de Jean. Me révéler m’aide à prendre confiance et à réaliser qu’il m’aime peut-être pour ce que je suis », conclut-elle, en partie apaisée.

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QUITTER AVANT D’ÊTRE QUITTÉE

Flore, 39 ans, vit également dans la peur d’être quittée. C’est d’ailleurs pour celui que depuis son adolescence, elle a toujours fait en sorte de rompre la première. « Enfant du divorce, j’ai beaucoup souffert de voir ma mère idéaliser celui qui l’avait plaquée pour une femme qui ne lui arrivait pas à la cheville. Et je me suis fabriquée en femme volage, refusant la prison du couple et les grandes déclarations bidons. Je m’interdisais l’amour », raconte-t-elle. Jusqu’au jour où Cupidon lui a présenté Pascal, face à qui et pour la première fois, elle se retrouvait sans défense.

Très vite, elle est devenue accro à cet homme, bien qu’elle était toujours terrorisée à l’idée de se laisser aller. « Cela fait plus d’un an que j’aime Pascal avec passion. Et que, malgré ses paroles rassurantes, je vis dans la hantise qu’il ne mette fin à notre histoire. Qu’il ne se lasse », confie-t-elle. Alors elle vit aux aguets, à la recherche du moindre signe de lassitude. Face à toutes ses angoisses, Pascal semble désarmé.

Face à la douleur qu’elle éprouve, Flore en vient une nouvelle fois à anticiper la rupture amoureuse. De plus en plus, lors de disputes, elle lâche des « on arrête, on n’y arrive pas », qui brisent le coeur de son compagnon. « Il y a quelques semaines, pour la première fois, il m’a répondu que j’avais raison », confie-t-elle en un sanglot.

Ce jour-là, Pascal est parti après la dispute. Lorsque la porte s’est refermée, Flore a senti mon cœur s’arrêter. Ce qu’elle redoutait le plus était en train de se produire.

Après plus de mille messages envoyés et deux jours de silence, les deux amants ont fini par se retrouver en se promettant de ne plus jamais se faire du mal. « Depuis, je vis avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Je sais que je dois apprendre à ne plus le contaminer par mes doutes. Ce n’est pas à lui de payer mes blessures d’enfant, ni à notre couple », conclut Flore encore inquiète.

Marie coach vous accompagnera dans vos instants d’histoire amoureuse.

 

DE L’AMOUR OU DES PREUVES D’AMOUR

 

Même cas de figure pour Catherine, 45 ans, qui ne sait pas profiter du moment présent quand elle est en couple. Une intonation de voix différente, un texto qui ne répond pas à ce qu’elle attendait, une phrase pas lue de la bonne manière… Et c’est comme si l’autre était déjà parti. Cette vie de terreur empêche Catherine d’aimer.

« J’ai pu le vérifier il y a quelques années : une histoire d’amour, arrivée un peu comme un cadeau. Je n’avais jamais fait entièrement confiance à cet homme, et cette fois-ci n’a pas dérogé à la règle. J’ai passé mon temps à interpréter le moindre signe, à tester son amour, à chercher des preuves d’amour, à demander la lune et… je l’ai perdu », raconte-t-elle.

On ne peut jamais être sûr(e) de l’amour de l’autre. Anticiper la rupture amoureuse revient à préférer la certitude qu’on va dans le mur à l’inconnu de ce qui nous attend

 

Catherine ne sait pas d’où sort cette peur viscérale de perdre l’autre. Sans doute de très loin dans son inconscient. D’autant qu’elle n’est même pas liée à la personne qu’on a en face de soi, c’est comme un tic nerveux. Un truc qui vire à l’obsession et ne laisse pas de place à l’autre.

C’est tout le contraire de l’abandon, de l’écoute, de l’attention à l’autre, de la réception. Le contraire de l’amour. « Je pense aussi que je suis terrifiée par la sensation de devenir dépendante. Au fond, par-delà la mauvaise estime de soi, il se joue aussi quelque chose de l’ordre du rapport de force. On refuse le risque de perdre, et cette quête de réassurance permanente est une façon de vouloir dominer l’autre », ajoute la quadragénaire.

Heureusement, avec les années, et beaucoup de réflexion, elle a découvert peu à peu le bonheur de lâcher prise, d’accepter que l’autre puisse juste passer et repartir. D’ailleurs depuis quelques mois, elle vit une jolie histoire et pour le moment, elle reste calme.

Il existe un mot pour éviter que votre dispute de couple dégénère

 

PEUR DE LA RUPTURE : LA DEMANDE A REMPLACÉ LE DÉSIR

 

La peur est-elle forcément liée au sentiment amoureux ?

La peur traverse toujours l’amour. Par définition, s’attacher c’est risquer de perdre. On peut craindre l’abandon, la trahison, la mort. On peut aussi avoir peur de ne pas être à la hauteur et que l’autre cesse de nous aimer. Comme on peut avoir peur de ne plus aimer

 

Si vous avez peur d’être quitté, notre Coach en amour vous aidera à traverser cette angoisse.

 

L’amour est-il possible sans la confiance ?

Ces femmes qui doutent tant ne sont plus dans le désir mais dans la demande. Il s’agit d’une position de repli sur soi : «  Donne-moi des preuves, et après je me risquerai peut-être à t’aimer ». Or il est impossible de répondre à cette demande. On ne peut jamais être sûr(e) de l’amour de l’autre. Anticiper la rupture amoureuse revient à préférer la certitude qu’on va dans le mur à l’inconnu de ce qui nous attend.

 

Certaines sont-elles prédisposées à ces doutes ?

Oui, celles qui s’accrochent à une idée trop précise qu’elles ont d’elles-mêmes : mal aimées, toujours quittées ou en quête d’un amour idéalisé après avoir été adorées dans l’enfance… Elles redoutent de perdre leur schéma. Or l’amour est une remise en cause de l’image que l’on a de soi. C’est une surprise, du dérangement. L’attente obsessionnelle de preuves est une façon de contrôler. A la question : « Est-ce le bon ? », ces femmes préfèrent : « Suis-je la bonne ? » Elles sont dans une position passive. Elles oublient de s’écouter.

 

Comment sortir du doute systématique ?

Il faut distinguer les histoires où le doute n’est pas infondé (l’amour de l’autre n’est pas satisfaisant) et celles où on est dans le schéma récurrent du « je ne suis pas aimable ». Dans ce cas, il faut faire un retour sur soi. Quitter la position de passivité. Et se confronter à une question essentielle : « Ai-je envie d’y être, moi, dans cette histoire ? » Se risquer à aimer c’est risquer de perdre l’autre. Il faut arriver à se réconcilier avec cette vérité et renoncer au fantasme de l’amour, cet idéal d’un lien qui comblerait tout. Et d’un autre capable de nous sauver.

 

Marie Coach : Love Coach, Coach en amour, spécialiste du couple.

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